QUESTION 1 :
La réponse est D : 50-64 ans En effet, le taux de suicide augmente avec l’âge pour atteindre un sommet chez les personnes âgées de 50-64 ans, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes.
QUESTION 2 : VRAI OU FAUX ?
La réponse est C : faux Il faut toujours prendre les propos suicidaires au sérieux. Ils sont toujours des appels à l’aide. On doit aussi faire attention aux menaces à répétition et à celles qui s’étendent sur de longues périodes de temps. La répétition du message peut avoir l’effet de l’homme qui criait au loup, c’est-à-dire de désensibiliser l’entourage face à l’importance de la situation. La personne a plutôt besoin d’aide pour mettre des mots sur la détresse qu’elle vit. On doit demeurer vigilant devant tout comportement suicidaire : si la personne ne perçoit pas de changement dans sa situation ou qu’elle n’a pas de soutien, son désespoir risque d’augmenter et elle peut adopter des conduites de plus en plus dangereuses.
QUESTION 3 : VRAI OU FAUX ?
La réponse est C : faux Le suicide est un sujet dérangeant dont on parle difficilement. Pourtant, c’est en parlant du suicide que l’on peut démystifier ce sujet et parvenir à aider une personne en détresse. Demander directement à une personne si elle songe au suicide, ce n’est pas lui suggérer l’idée, mais plutôt lui ouvrir la porte à l’expression de sa souffrance. Lorsque la question est posée, la personne suicidaire ressent souvent un soulagement et constate qu’elle n’est plus seule.
QUESTION 4 :
La réponse est B : Établir le contact et assurer le lien entre les personnes suicidaires et les ressources d'aide du territoire. Les sentinelles peuvent dépister, guider et orienter la personne aux prises avec la problématique du suicide ainsi que son entourage. Son rôle est donc principalement d’établir le contact et d’assurer le lien entre les personnes suicidaires et les ressources d’aide du territoire. Bien qu’elles doivent accompagner la personne vers la ressource, la sentinelle ne doit jamais gérer seule la situation d’une personne suicidaire. On peut comparer le rôle des sentinelles à celui des personnes capables de donner les premiers soins ou de pratiquer la réanimation cardiorespiratoire : des membres de la communauté, formés pour agir promptement, assurent un soutien en attendant qu’un professionnel prenne la relève.
QUESTION 5 : MISE EN SITUATION
La réponse est C : Vu le peu de temps disponible pour prendre un temps de qualité (fin de l'heure du dîner), prévoir un autre moment pour se parler. Claire a eu un très bon réflexe en allant parler directement à Sophie suite aux indices de détresse qu'elle a identifiés. Toutefois, afin de favoriser le climat de confiance, il est important de toujours choisir un moment et un endroit propice pour discuter. Si ce n'est pas possible dans l'immédiat, prévoir un autre moment (ex. : prendre un café, prendre une marche à la pause ou après le travail, etc.). Également, il est important d'entendre les sentiments éprouvés et de communiquer son appui. Pour ce faire, nous devons souligner à la personne que nous sommes disponibles pour elle et prendre le temps de la questionner sur ce qui se passe actuellement (le problème, la difficulté, la préoccupation). Aller trop rapidement dans les solutions ou encore donner ses propres recettes de bonheur pourrait donner l'impression à la personne en détresse qu'elle n'est pas comprise et entendue ou encore que vous banalisez la situation. Finalement, il est important d'aller valider ses impressions et d'investiguer la présence d'idées suicidaires. Si la personne ne pense pas au suicide, vous venez de lui signifier qu'elle est importante pour vous et que vous êtes présent en cas de besoin. Si toutefois la personne confirme avoir des idées suicidaires, il sera important de la référer au CPS de votre région et ainsi lui donner la chance de recevoir de l’aide.
QUESTION 6 :
La réponse est B : Les hommes traditionnels / Personnes ayant des antécédents suicidaires / Personnes ayant une problématique de santé mentale / Personnes ayant une problématique de dépendances Plusieurs groupes énoncés dans les choix de réponses présentent des vulnérabilités en lien avec le suicide. Toutefois, selon les recherches, les clientèles les plus vulnérables au suicide sont : - Personnes souffrant d’un trouble de santé mentale; - Personnes souffrant d’un trouble de dépendances (alcool, drogue, jeu, etc.); - Personnes ayant fait une tentative de suicide antérieure (notamment si la tentative date de moins d’un an); - Hommes en situation de vulnérabilité (notamment s’ils adhèrent au rôle traditionnel masculin). Il est important d’être attentif aux moments critiques (perte significative/échec touchant les raisons de vivre) que pourraient vivre ces personnes afin d’être proactif et aller vérifier la présence des idées suicidaires au besoin.
QUESTION 7 :
La réponse est D : Toutes ces réponses La planification du suicide concerne effectivement la présence d'un scénario, mais aussi l'accessibilité du moyen (ex. : « est-ce que tu as le moyen en ta possession ? ») et la fréquence des idées suicidaires (ex. : « Depuis quand penses-tu au suicide ? Est-ce que tu y penses souvent ? À quelle fréquence ? »). Il est aussi important de ne pas se rassurer immédiatement en l'absence d'une planification du suicide puisqu’environ 70% des gens ayant fait une tentative de suicide ne savaient pas le matin même qu’ils allaient poser un geste dans la journée.
QUESTION 8 :
La réponse est C : Lorsque la personne pense au suicide et qu’il y a, ou non, présence d’une planification du suicide v Dès qu’une personne confirme penser au suicide, vous devez contacter votre intervenant désigné (CPS) afin qu'il puisse estimer la dangerosité d'un passage à l'acte suicidaire et déterminer quelles interventions devraient être mises en place. Par la suite, l'intervenant regardera avec la sentinelle les actions à prendre pour s'assurer que la personne suicidaire soit en sécurité et puisse recevoir de l'aide. Si, après vérification, la personne ne pense pas au suicide mais présente un besoin d'aide, vous pouvez contacter Info-social (811, option 2) afin de voir quels services peuvent lui être offerts. Toutefois, s'il s'agit d'un passage à l'acte en cours ou s'il y a un danger pour la personne dans l'immédiat, contactez directement les services d'urgence (911). Lorsque les démarches seront complétées, contactez votre CPS afin de faire un retour sur la situation. Sachez que si vous avez besoin de conseils, de support ou de ressources, vous pouvez contacter votre intervenant désigné en tout temps.
QUESTION 9 :
La réponse est F : Toutes ces réponses Le Centre de prévention du suicide Accalmie offre une gamme de services complète, tant pour les personnes suicidaires elles-mêmes que pour les endeuillés par suicide, les intervenants et les sentinelles. Nos services couvent l’ensemble de la Mauricie ainsi que les MRC de Bécancour et de Nicolet-Yamaska. Pour toute question sur nos services ou pour parler à un intervenant, vous pouvez contacter la ligne d'intervention 24/7 en composant le 1 866-APPELLE (1 866-277-3553). Pour toutes questions concernant les services de formation, vous pouvez joindre les services administratifs au 819-840-0549, poste 13. N'hésitez pas à naviguer sur notre site Internet pour en savoir davantage.
QUESTION 10 :
La réponse est F : Toutes ces réponses Tous ces moyens sont bons pour démontrer votre appui à la cause. Pour plus d’informations, pour savoir comment signer la déclaration ou pour vous procurer du matériel ou encore pour connaître les différentes façons de s'impliquer auprès du CPSA, veuillez vous référer aux liens au bas de cette page.